| #1 | L’interdiction de donner la mort est une loi absolue. |
| #2 | L’euthanasie est un meurtre |
| #3 | Il faut laisser mourir naturellement. |
| #4 | La vie vaut d’être maintenue en toutes circonstances où la mort n’est pas inéluctable à court terme. |
| #5 | Les moyens techniques existent qui permettent de soulager toutes les souffrances. |
| #6 | La loi Claeys-Leonetti en vigueur répond à la quasi-totalité des cas de fin de vie. |
| #7 | Les médecins sont les mieux placés pour évaluer quelles souffrances sont supportables. |
| #8 | La demande d’euthanasie ou de suicide assisté s’évapore quand la souffrance est prise en charge. |
| #9 | On n’a pas besoin de légaliser l’aide à mourir, ceux qui veulent quitter ce monde « n’ont qu’à » se suicider. |
| #10 | Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à l’euthanasie, il suffit de légaliser le suicide assisté. |
| #11 | Si l’aide à mourir est autorisée, de plus en plus de personnes y auront recours. |
| #12 | Provoquer la mort est moralement réprouvable. Il faut donc laisser mourir. |
| #13 | Si l’aide médicalisée à mourir est dépénalisée, on se trouvera sur une pente glissante qui mènerait à l’autoriser pour des catégories de situations de plus en plus larges, tels que les mineurs et les cas psychologiques. |
| #14 | Si l’on autorisait l’aide médicalisée à mourir, cela entraînerait beaucoup de dérives. |
| #15 | La possibilité d’euthanasie et de suicide assisté fragiliserait les personnes vulnérables. |
| #16 | Certains malades se sentent coupables d’être une charge pour leurs familles, on ne peut donc pas les encourager à mettre fin à leur vie. |
| #17 | Il n’y a jamais de garantie qu’une personne optant pour l’euthanasie n’ait pas subi de pression, donc il faut l’interdire. |
| #18 | Une personne ne peut être maîtresse d’elle-même et ne peut savoir ce qui est bon pour elle-même quand il s’agit de sa vie. |
| #19 | Les demandes en matière d’euthanasie et/ou de suicide assisté sont forcément ambivalentes. |
| #20 | La question : « Que se passe-t-il si je change d’avis en vieillissant ? » fait peur et est utilisée pour arguer contre les directives anticipées prévoyant des euthanasies. |
| #21 | L’euthanasie et le suicide assisté ne permettent pas un deuil convenable. |
| #22 | L’aide active à mourir est contraire à la dignité humaine. |
| #23 | Les décisions concernant la fin de vie devraient être prises de manière collégiale. |
| #24 | On ne peut pas demander à un médecin de mettre fin à une vie. |
| #25 | Certains disent qu’une motivation pour l’euthanasie et le suicide assisté, serait de réduire les besoins de financement des soins palliatifs. |
| #26 | Dans le droit français la volonté du patient prévaut lorsqu’il s’agit de décisions concernant sa santé. |
| #27 | Il n’est pas nécessaire de légiférer sur la question de l’aide médicale à mourir. |
| #28 | La législation ne pourra pas être suffisamment précise pour ne pas affaiblir l’interdiction de donner la mort. |
| #29 | Le droit à l’euthanasie mettrait en question le droit à la vie. |
| #30 | Il est inadmissible que ceux qui défendent un droit à l’aide à mourir impose ce droit à ceux qui sont profondément contre. |
| | Mot de la fin |